Qu’est-ce qui provoque la maladie de Horton ?
Tout au long de sa vie, l’homme n’est pas épargné par des ennuis de santé. Ces derniers peuvent être de nature bénigne, comme le fait de contracter une légère infection ou plus grave, lorsqu’il s’agit d’un cancer. Au nombre des maladies considérées comme potentiellement graves, il y a celle dite de Horton. De quoi s’agit-il et qu’est-ce qui est à l’origine de cette pathologie ? Réponses, dans ce billet !
La maladie de Horton : qu’est-ce que c’est ?
Si vous vous demandez Qu’est-ce que la maladie de hortoon, notez qu’il s’agit d’un trouble organique qui touche la paroi de certaines artères, notamment celles localisées sur les branches de la carotide externe. Encore appelée « artérite temporale ou crânienne », elle se caractérise par une inflammation aortique et affecte plus particulièrement les vaisseaux sanguins situés au niveau des tempes.
Lorsque la maladie se déclare, la paroi des artères affectées est traversée par des cellules immunitaires immenses. C’est pour cela que cette pathologie est aussi connue sous le nom de « artérite giganto-cellulaire ». Elle est caractérisée par un épaississement de la paroi, lequel provoque la contraction ou la diminution du calibre intérieur. Parfois, ce phénomène entraîne l’occlusion des artères, rendant impossible le passage du sang, ce qui empêche l’oxygénation des tissus.
Il faut savoir que la maladie de Horton se manifeste de façon plus fréquente chez les personnes ayant passé la cinquantaine (50 ans) et en particulier les femmes. Dès les premiers symptômes, il est recommandé de consulter son médecin pour se faire prescrire un traitement. Cela permet de prévenir les diverses complications dont la plus redoutée est la cécité (perte de la vision).
La maladie de Horton : quelle en est la cause ?
À ce jour, la vraie cause de la maladie reste inconnue. L’hypothèse la plus vraisemblable est que cette dernière serait le résultat d’une réaction immunologique mal dirigée (dérèglement du système de défense organique). Ainsi, plutôt que de s’attaquer aux bactéries, virus ou autres corps extérieurs, l’organisme se retourne contre les constituants de son propre système vasculaire encéphalique. La présence de lymphocytes et autres cellules immunitaires au niveau des organes affectés tend à confirmer cette hypothèse.
Les causes du dérèglement susmentionné du système immunitaire sont également inconnues. Cependant, divers facteurs environnementaux et infectieux, de même qu’une vulnérabilité génétique, sont soupçonnés par la majorité des médecins. Quoi qu’il en soit, les symptômes de la maladie restent presque les mêmes chez tous les patients. Il s’agit notamment des maux de tête, souvent assommants (céphalées), localisés au niveau des tempes. Ceux-ci s’accompagnent parfois de fièvre modérée, de fatigue et d’une hypersensibilité remarquée au niveau du cuir chevelu.